Extensions entre puissances extérieures et entre puissances symétriques, Journal of Algebra 179, 501-522 (1996) On the MacLane cohomology for the ring of integers, avec Teimuraz Pirashvili; Topology 37-1, 109-114 (1998) General linear and functor cohomology over finite fields, avec Eric M. Friedlander, Alexander Scorichenko et Andrei Suslin; Annals of Mathematics 150, 663-728 (1999) Foncteurs polynômiaux et foncteurs de Mackey non-linéaires, avec Hans-Joachim Baues, Winfried Dreckmann, et Teimuraz Pirashvili; Bull. Soc. math. France 129 (2), 237-257 (2001)
A propos de General linear and functor cohomology over finite fields,Ce thème de recherche s'est développé à partir de l'article
avec Eric M. Friedlander, Alexander Scorichenko et Andrei Suslin,
Annals of Mathematics 150, 663-728 (1999).
Ce problème d'algèbre homologique intervient dans
plusieurs domaines.
Le premier, L. Breen avait fait ce calcul, dans le cadre de ses ''extensions
du groupe additif''
(on complète son travail),
calcul repris par M. Bökstedt pour aborder des questions de K-théorie.
La méthode que j'ai élaborée est basée sur
une étude des puissances symétriques,
des puissances extérieures, et de leur produits tensoriels,
et plus spécifiquement des complexes de De Rham et de
Koszul.
Il apparaît que cette méthode est d'une grande portée.
Elle a pu être utilisée telle quelle par Friedlander et
Suslin dans le cadre un peudifférent,
et en fait plus simple, des représentations rationnelles du
groupe algébrique GL_n.
Dans Cohomology of finite group schemes over a field, Invent.
math. 127, 209-270 (1997),
ils remarquent qu'on peut considérer de telles représentations
comme des foncteurs
et appliquer alors la méthode que j'ai mise au point pour calculer
leur cohomologie.
Notre rencontre à Evanston a débouché sur le travail
fondamental
General linear and functor cohomology over finite fields.
D'abord, la catégorie des foncteurs de Friedlander et Suslin
fait disparaître les difficultés de mon travail
Extensions entre puissances extérieures et entre puissances
symétriques, Journal of Algebra 179, 501-522 (1996),
et permet dans ce cadre des calculs cohomologiques complets et élégants.
Ensuite, ma technique de changement de corps, alliée au maniement
des produits tensoriels,
permet de comparer les cohomologies dans les deux catégories.
La réponse est exprimée en fonction du twist de
Frobenius, et du nombre d'éléments du corps.
Ceci aboutit au calcul, pour une grande quantité de foncteurs,
dans la catégorie moins commode.
On étend ainsi aux corps finis la compréhension des rapports
entre cohomologie des groupes linéaires (groupe algébrique
ou groupe fini) et K-théorie.
On fournit aussi, dans le cas du groupe linéaire, un complément
aux résultats de
E. Cline, B. Parhall, L. Scott et W. van der Kallen dans
Rational and generic cohomology, Invent. Math. 39, 143-163
(1977).
Ces auteurs ont observés que la cohomologie des modules rationnels
est isomorphe
à la cohomologie du groupe de Chevalley, pourvu que le corps
ait suffisament d'éléments et
que l'on applique le twist de Frobenius suffisament de fois.
Une conséquence de nos résultats est de fournir les bornes
optimales d'une telle stabilité.
L'article On the MacLane cohomology for the ring of integers,
Topology 37-1, 109-114 (1998)
est une autre illustration de la portée de la même méthode
:
on y calcule la cohomologie de MacLane des entiers en quatre
pages.