Un problème central de la géométrie spectrale des surfaces hyperboliques est l'étude des petites valeurs propres du laplacien (i.e. contenues dans l'intervalle [0,1/4[ ). On verra comment, sous une hypothèse de systole minorée, on peut minorer ces valeurs propres, et éventuellement montrer l'absence de petites valeurs propres non nulles.
Séminaire de géométrie (archives)
Un domaine $f$-extrémal dans une variété $M$ est un domaine $\Omega$ qui admet une solution positive $u$ à l'équation $\Delta u+f(u)=0$ avec donnée de Dirichlet nulle au bord et donnée de Neumann constante. Grâce à un résultat de Serrin il est connu que dans $\mathbb R^n$ un tel domaine $f$-extrémal doit être une boule. Dans cet exposé, je démontrerai qu'un domaine $f$-extrémal de $\mathbb S^2$ qui est topologiquement un disque est nécessairement un disque géodésique sous certaines hypothèses sur $f$.
Il s'agit d'un travail en commun avec J.M. Espinar.
Ce séminaire de géométrie, complètement à l'Ouest, réunit à Quimper, trois fois l'an, pour deux journées, le jeudi et le vendredi, des géomètres venus des régions Bretagne et Pays de Loire. Programme des 16-17 novembre
Les méthodes de recollement ont permis d'obtenir de nouveaux exemples de métriques canoniques sur des variétés kählériennes, obtenues par exemple par éclatement ou résolution de singularités d'un orbifold Kähler muni d'une métrique à courbure scalaire constante ou extrémale. L'objet de mes travaux est d'appliquer ces méthodes au cas plus général de variétés presque-Kähler, autrement dit de variétés symplectiques munie d'une structure presque complexe compatible mais non nécessairement intégrable. Dans ce cadre, on construit des métriques à courbure hermitienne constante, qui constituent une généralisation naturelle de la courbure scalaire dans le cadre Kähler.
Une question naturelle à poser à un groupe discret qui agit isométriquement sur un espace métrique est celle du comportement asymptotique du nombre de points d'une de ses orbites avec des boules de plus en plus grandes. Dans le cas de groupes de variétés hyperboliques, la réponse à cette question est très liée au caractère chaotique du flot géodésique. Nous décrirons les méthodes actuelles dans une première partie de l'exposé ainsi que leur limites connues. On verra dans un second temps que l'utilisation du mouvement brownien plutôt que le flot géodésique donne également des estimées d'un côté plus faible mais de l'autre plus générales.
Étant donnée une mesure de probabilité sur un groupe de type fini, on définit le bord de Martin de la marche aléatoire associée à l'aide de la fonction de Green. On obtient une compactification qui tient compte du comportement probabiliste de la marche et de la géométrie du groupe. On identifie le bord de Martin d'une marche à support fini sur un groupe Kleinéen : on montre qu'il coïncide avec le bord CAT(0) du groupe.
Une métrique extrémale, selon Calabi, est une métrique de Kähler canonique: elle minimise la courbure au sein d'une classe de Kähler donnée. Cette notion généralise celles de courbure scalaire constante ou de Kähler-Einstein. La recherche de telles métriques donne lieu à un problème variationnel dont les solutions devraient correspondre, d'après la conjecture de Yau-Tian-Donaldson, à des variétés stable au sens de la théorie géométrique des invariants.
Let $X$ be a simply connected, complete Riemannian manifold with pinched negative sectional curvatures. The critical exponent $\delta\Gamma$ of a discrete group of isometries $\Gamma$ of $X$ is equal to the abscissa of convergence of the Poincaré series of $\Gamma$; and for a cocompact $\Gamma0$, this is given by the volume growth of $X$.