Séminaire des doctorants (archives)

Nom de l'orateur
Marine Fontaine
Etablissement de l'orateur
ENS Rennes
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

Dans une première partie, je vous présenterai le modèle HMF Poisson (Hamiltonian mean field model) et expliquerai dans quel contexte, il apparaît. Je définirai ensuite la notion de stabilité orbitale. Puis dans un second temps, je démontrerai la stabilité orbitale des états stationnaires qui sont solutions d’un problème de minimisation à une contrainte. Pour finir, j’expliquerai comment il est possible de démontrer la stabilité orbitale d’une classe plus grande d’états stationnaires.

Nom de l'orateur
Thomas Beaudouin
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

On s'intéressera aux notions d'homologie et de cohomologie, à travers quelques exemples simples et un historique depuis l'"analys situs" de Poincaré jusqu'à notre ère.

Nom de l'orateur
Clémentine Courtès
Etablissement de l'orateur
Orsay
Lieu de l'exposé
Salle des séminaires
Date et heure de l'exposé

L'équation de Korteweg-de Vries (KdV) et le système abcd sont deux modèles hydrodynamiques dispersifs pouvant modéliser le mouvement des vagues de faible amplitude en eaux peu profondes. Nous proposons un schéma numérique aux différences finies afin de discrétiser ces deux modèles et étudions sa convergence par une analyse de stabilité $\ell^2$ et d'erreur de consistance. L'ordre de convergence est quantifié par rapport à la régularité de Sobolev de la donnée initiale.

Nom de l'orateur
Guillaume Roux
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

L'exposé présentera quelques photographies en gros plan de courbes holomorphes dans leur milieu naturel. L'occasion de se poser à leur sujet quelques questions métaphysiques : d'où viennent-elles ? quel est le but de leur existence ? que deviennent-elles après leur mort ? Les réponses nous conduiront à aborder deux notions clé : celles de compacité et de transversalité.

Nom de l'orateur
Olivier Pierre
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

On commencera par rappeler des propriétés de base sur la stabilité des systèmes hyperboliques à coefficients constants. Les critères de stabilité obtenus par Kreiss dans les années 1970 sont les fondements de l'étude du caractère bien posé des systèmes hyperboliques. On traitera un exemple issu de la MHD : nous verrons comment appliquer les outils introduits dans le cas général pour étudier la stabilité des nappes de tourbillon-courant incompressibles.

Nom de l'orateur
Victor Vilaça Da Rocha
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

A travers un système de deux équations de Schrödinger cubiques couplées, nous étudierons différents types de comportements non linéaires que l'on peut obtenir en EDP. Nous verrons comment le choix de l'espace des positions influe sur le type de résultat obtenu et sur la méthode employée.

Nom de l'orateur
Noémie Legout
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Date et heure de l'exposé

Dans cet exposé, nous parlerons de sous-variétés legendriennes dans des variétés de contact. On peut se demander : étant données deux sous-variétés legendriennes, sont-elles isotopes ? sont-elles concordantes ? ou sont-elles reliées par un cobordisme lagrangien ? Nous définirons ces termes et verrons plusieurs résultats autour de ces différentes relations.

Nom de l'orateur
Matthieu Dussaule
Etablissement de l'orateur
LMJL
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

On commencera par introduire les espace hyperboliques au sens de Gromov. On s'intéressera essentiellement à deux exemples: les variétés différentielles hyperboliques et les arbres.

Après un bref exposé des isométries de ces espaces, on étudiera le comportement asymptotique des marches aléatoires dans les espace Gromov-hyperboliques: transience et convergence au bord.

Nom de l'orateur
Jonathan Harter
Etablissement de l'orateur
IMB
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Date et heure de l'exposé

Les martingales locales forment une classe de processus fondamentale en probabilités. Sur un espace vectoriel elles sont régies par une propriété d’espérance conditionnelle. Je commencerai donc par définir la notion de martingale sur une variété différentiable : comme pour les géodésiques, on supposera la variété munie d’une connexion linéaire. Une fois ce type d’objet bien défini on s’intéressera au problème suivant : une variable aléatoire étant fixée, peut-on trouver une martingale qui a pour valeur terminale cette variable aléatoire ? Si oui, est-elle unique ?