We consider the problem of statistical learning when we observe a contaminated sample. We state minimax fast rates of convergence in classification with errors in variables for deconvolution empirical risk minimizers. These rates depend on the ill-posedness, the margin and the complexity of the problem. The cornerstone of the proof is a bias variance decomposition of the excess risk.
After that, we investigate the problem of adaptation to the unknown smoothness. We introduce a new selection rule called ERC (Empirical Risk Comparison), that allows us to obtain adaptive fast rates of convergence in noisy clustering. The method is based on the Lepski's procedure, where empirical risks associated with different bandwidths are compared. This adaptive rule can be used in many statistical problems of M-estimation, where the empirical risk depends on a nuisance parameter.
Les "crochets doubles de Poisson" sur les algèbres sont des versions non-commutatives des crochets de Poisson qui ont été introduites par Van den Bergh. L'intersection de courbes sur une surface à bord définit un crochet double sur l'algèbre de son groupe fondamental, qui raffine le crochet de Goldman ; nous reconstruisons ainsi la structure quasi-Poisson d'Alekseev, Kosmann-Schwarzbach & Meinrenken sur la variété des représentations linéaires de ce groupe. En dimension n>2, et en utilisant les idées de la topologie des cordes de Chas & Sullivan, nous obtenons un crochet double de Gerstenhaber sur l'homologie de l'espace des lacets d'une n-variété à bord. (Travail en collaboration avec Vladimir Turaev.)
En dimension trois, l'homologie de Heegaard Floer d'une variété de contact peut être calculée à partir d'une page et de la monodromie d'un livre ouvert porteur. Dans un travail en commun avec Ko Honda, on étend la définition de l'homologie de Heegaard Floer aux variétés de contact de dimension quelconque. On conjecture que l'homologie de Khovanov d'un entrelacs L dans la sphère de dimension trois s'exprime comme l'homologie de Heegaard Floer d'une variété de contact de dimension cinq associée à L.
On définit une version S^1-équivariante de l'homologie symplectique via diverses approches. On montre que, pour des coefficients rationnels, l'homologie de contact linéarisée est isomorphe à la partie positive de l'homologie symplectique S^1-équivariante. Il s'agit d'un travail en collaboration avec Alexandru Oancea.
Après avoir défini la notion de produit de contact et montré que les graphes généralisés de contactomorphismes donnent lieu à des sous-variétés legendriennes de celui-ci, nous expliquerons comment définir l'homologie de contact legendrienne dans ce contexte. J'expliquerai le lien entre les générateurs de celle-ci est les points translatés des contactomorphismes (tels qu'étudiés par M. Sandon). Nous expliquerons comment des calculs dans le cas hypertendu permettent d'estimer le nombre de ces points.
A well known result of Giroux tells us that isotopy classes of contact structures on a closed three manifold are in one to one correspondence with stabilization classes of open book decompositions of the manifold. We will introduce a stabilization-invariant property of open books which corresponds to tightness of the corresponding contact structure. We will mention applications to the classification of contact 3-folds, and also to the question of whether tightness is preserved under Legendrian surgery.
Un polymère est une chaîne d'unités répétées, appelées monomères, chacune ayant un degré différent d'affinité avec certains solvants.
Une de motivations physiques qui rend l'étude des polymères intéressant est la présence des phénomènes de localisation-délocalisation quand un polymère est en proximité de l'interface qui divise deux solvants, et l'existence d'une transition de phase qui sépare le comportement localisé et délocalisé du polymère.
Dans cet exposé on introduira les modèles mathématiques qui sont utilisés pour étudier ces phénomènes et les résultats classiques de cette théorie.
Le système de la magnétohydrodynamique (MHD) idéal incompressible est un modèle classique et fondamental
de la physique des plasmas. Sa dérivation formelle à partir de systèmes de type Navier-Stokes-Maxwell incompressibles
est bien connue. Dans cet exposé, nous verrons comment une analyse asymptotique de tels systèmes, et une
étude précise de la stabilité faible de la force de Lorentz, permet une dérivation rigoureuse et complète de la MHD.
Il s’agit d’une collaboration avec Slim Ibrahim et Nader Masmoudi.