La séance du séminaire nantais inter-établissements en Science des Données se déroulera le 12 juin 2018 à partir de 14h00. Nous aurons le plaisir d'accueillir Stéphane CANU (Laboratoire LITIS, INSA Rouen) pour un exposé intitulé Panorama du Deep Learning aujourd'hui dont voici le résumé :
Si la recherche scientifique subit indéniablement des effets de mode, celle de l’apprentissage profond (ou deep learning) a surpris par sa force et son ampleur. Comme le titrait le Monde en 2015, « cette technologie d’apprentissage, basée sur des réseaux de neurones artificiels, a complètement bouleversé le domaine de l’intelligence artificielle en moins de cinq ans ». Afin d'expliquer ce phénomène nous présenterons ces nouveaux développements de l'apprentissage automatique couvrant les motivations de base, les idées, les modèles et l'optimisation des réseaux profonds (la rétropropagation), l'identification des défis et des opportunités.
Dans cet exposé je présenterai le jeu de cartes SET. Le but du jeu étant de trouver des combinaisons de trois cartes satisfaisant certaines propriétés. Un grand problème se pose alors : combien de cartes faut-il disposer sur la table pour être sûr d'avoir au moins une combinaison gagnante ? Je donnerai une reformulation de ce problème en géométrie affine sur le corps à trois éléments qui permet de répondre à la question. Je proposerai également des généralisations de ce jeu utilisant la géométrie projective finie.
Spectacle théâtral "Dalley : l'expédition", 6 avril 2018
Date de début de l'actualité
06-04-2018 15:30
Date de fin de l'actualité
06-04-2018 18:30
Dans le cadre des UEDs (Unités d'Enseignements Découverte) de l'UFR Sciences à l'Université de Nantes, les étudiants de Licence vous invitent à la conférence de presse exceptionnelle de l'atterrissage de la sonde spatiale "Hawking" sur la planète Dalley, le vendredi 6 avril 2018 à 15h30, salle 213 du bâtiment 26 de l'UFR Sciences.
Ce spectacle théâtral est entièrement monté par les étudiants des filières scientifiques de l'Université de Nantes, sous l'égide de Jean-Pierre Larroche et le groupe n+1 de la compagnie Les ateliers du spectacle, Samuel Tapie, mathématicien du laboratoire Jean Leray (Nantes) et Véronique Ansan, planétologue du laboratoire LPG (Nantes). Il retrace les dernières minutes avant l'atterrissage d'une sonde sur une planète imaginaire nommée Dalley... Venez nombreux vivre cet événement spatial !
It is well known that the Gauss map $T: [0,1] \setminus \mathbb{Q} \to [0,1] \setminus \mathbb{Q}$ given by
$$T(x)= \frac{1}{x} \mod 1$$
has an absolutely continuous invariant probability measure $\muT$ given by
$$\muT(A)= \frac{1}{\log 2} \int_A \frac{1}{1+x} dx.$$
Let $\mu{\mathbf{p}}$ denote the Bernoulli measure associated to the countable probability vector $\mathbf{p}$, projected to $[0,1]$ in the usual way. Kifer, Peres and Weiss showed that the Bernoulli measures for the Gauss map satisfy a \emph{dimension gap} meaning that there exists $c>0$ such that
\begin{eqnarray}
(1)\quad\sup{\mathbf{p}} \dim{\mathrm{H}} \mu{\mathbf{p}} < 1- c.
\label{dimgap}
\end{eqnarray}
Moreover, they showed that $c \geq 10^{-7}$. Their proof was based on considering sets of large deviations for the asymptotic frequency of certain digits from the one prescribed by $\mu_T$.
In this talk we will discuss an alternative proof of (1) which instead reduces to obtaining good lower bounds on the asymptotic variance of a class of potentials.
Morsifications of real plane curve singularities, i.e., deformations with the maximal possible numer of real hyperbolic nodes, have been introduced in 70th by N. A'Campo and S, Gusein-Zade for computing important singularity invariants. We discuss the (still open) existence problem for morsifications, possible extensions to higher dimensions, and recently discovered relations to combinatorics of quivers that appears in the theory of cluster algebras.
Based on joint works with P. Leviant and with S. Fomin, P. Pylyavskyy and D. Thurston.
Le spectre d'un graphe aléatoire est constitué des valeurs propres de la matrice d'adjacence associée. D'un point de vue probabiliste, on s'intéresse aux spectres de grands graphes aléatoires dilués, c'est à dire contenant un grand nombre de sommets et un nombre d'arêtes proportionnel au nombre de sommets. Dans cet exposé, je donnerai un résultat de convergence du spectre pour certaines suites de graphes aléatoires dont la taille tend vers l'infini. La preuve, basée sur la méthode des moments, m'amènera à compter des chemins sur des graphes et à introduire la notion de convergence locale.
Cet exposé sera centré sur le résultat suivant, établi avec Cyril Lecuire et reposant
sur de nombreuses contributions: un groupe de type fini quasi-isométrique
au groupe fondamental d'une variété compacte de dimension trois contient un
sous-groupe d'indice fini isomorphe au groupe fondamental d'une variété compacte de
dimension trois.
Un nouvel épisode des 5 minutes Lebesgue aura lieu ce vendredi 23 mars à 15h30 en salle des séminaires.
Voici le programme
Baptiste Chantraine : De la torsion dans le groupe fondamental
Résumé : "Il suffit de faire deux fois le tour du trou pour qu'il disparaisse !" Nous donnerons un sens à ce phénomène en ferons une illustration concrète.
Cet exposé sera suivi du visionnage de la dernière production rennaise :
Zoïs Moitier : Peut-on entendre la forme d'un tambour ?
In joint work with Daniel Mathews, we examined complements of standard Seifert surfaces of special alternating links and enumerated those tight contact structures on them whose dividing sets are isotopic to the link. The number turns out to be the leading coefficient of the Alexander polynomial. The proof is rather combinatorial in nature; for example, the Euler classes of the contact structures are identified with `hypertrees' in a certain hypergraph. Using earlier results with Hitoshi Murakami and Alexander Postnikov, this yields a connection between contact topology and the Homfly polynomial. We also found that the contact invariants of our structures form a basis for the sutured Floer homology of the manifold.