Florian Blachère
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Résumé de l'exposé

In this work we focus on explicit finite volume schemes for systems of conservations laws in two dimensions with stiff source terms. Such systems may degenerate into diffusion equations. It is a major numerical challenge to follow this degeneracy. We propose a general framework to design an asymptotic preserving scheme, that is stable and consistent under a classical hyperbolic CFL condition in both hyperbolic and diffusive regime, for any two-dimensional unstructured mesh. Moreover, the scheme developed also preserves the set of admissible states, which is mandatory to keep physical solutions in stiff configurations. This construction is achieved by using a non-linear scheme as a target scheme for the diffusive equation, which gives the form of the global scheme for the complete system of conservation laws. Numerical results are provided to validate the scheme in both regimes.

type actualité

Soutenance de thèse de Guillaume Moussard - 25 mars 2015

Date de début de l'actualité
25-03-2015 13:15
Date de fin de l'actualité
25-03-2015 14:15

Guillaume Moussard soutiendra sa thèse d'histoire des mathématiques le mercredi 25 mars 2015 à 13h30 à l'Amphi Pasteur.

Titre de la thèse : Les notions de problèmes et de méthodes dans les ouvrages d'enseignement de la géométrie en France (1794-1891)

Directrice de Thèse Evelyne Barbin, Professeur des universités, Université de Nantes

Résumé : L’enseignement des mathématiques au XIXe siècle en France, et en particulier celui de la géométrie, connaît de nombreuses modifications au long du siècle, liées à la création des grandes écoles et au développement de l’enseignement scientifique devant un public élargi. Le siècle voit aussi la production, spécialement en France, de nouvelles méthodes géométriques répondant à une recherche de généralité et à de nouvelles investigations. La thèse concerne un phénomène concomitant, qui s’amplifie tout au long du siècle, celui de la place de plus en plus importante des problèmes dans les ouvrages d’enseignement. Elle s’appuie sur un examen systématique des ouvrages de géométrie élémentaire et de géométrie analytique, pour repérer la place des problèmes et des méthodes, les enjeux de leur introduction, les propos des auteurs, leurs classifications des problèmes et des méthodes, les différentes solutions apportées à des problèmes. L’analyse de ces éléments les met en relation avec les contextes institutionnels et mathématiques. Au cours du siècle, les problèmes font aussi l’objet de recueils et ils deviennent une rubrique des journaux destinés aux enseignants et aux étudiants. La thèse met en évidence trois périodes, qui se suivent dans le processus qui se termine par une standardisation de la place des problèmes dans les manuels. Lors de ce processus, de nouvelles méthodes géométriques et analytiques sont successivement insérées et adaptées, elles circulent d’un ouvrage à l’autre en même temps que les problèmes qu’elles permettent de résoudre. Les trois périodes dégagées correspondent à ces modifications, mais aussi à des changements des notions de problèmes et de méthodes.

Clément Dubuisson
Etablissement de l'orateur
Bordeaux
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Résumé de l'exposé

On considère un opérateur auto-adjoint $H0$ dont le spectre est absolument continu, et l’opérateur perturbé H défini par $H = H0 + V$ où $V$ est l’opérateur de multiplication par la fonction à valeurs complexes $V$. Par exemple, l’opérateur de Schrödinger : $H = −∆ + V$. Sous l’hypothèse que $V ∈ L^p(R^d; C)$, nous savons que $V$ est une perturbation relativement compacte de $H0$, donc $σ{ess}(H) = σ{ess—(H0)$ et les points d’accumulation d’une suite de valeurs propres de $H$ appartiennent à $σ{ess}(H0)$.

Comme $V$ est à valeurs complexes, $H$ n’est a priori pas auto-adjoint, donc l’ensemble $σd(H)$ des valeurs propres de $H$ est inclus dans $C \ σ{ess}(H0)$. Dans cet exposé, je vais donner des informations quantitatives sur le comportement des valeurs propres au voisinage de $σ{ess}(H0)$ sous forme d’inégalité de type Lieb-Thirring. En particulier, nous nous intéresserons à l’opérateur de Dirac $Dm = −i \sumk \alphak \partial{xk} +m \beta$ et au Laplacien fractionnaire $H_0 =(−∆)^s$ avec s>0. Pour obtenir nos résultats, nous utilisons principalement un résultat de type Blaschke sur les zéros d’une fonction holomorphe. Si nous avons le temps, je présenterai une autre méthode basée sur un résultat d’analyse fonctionnelle.

Frédéric Hérau
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle des séminaires
Résumé de l'exposé

Dans cet exposé, on met en relief les relations entre entropie, entropie relative, dissipation d'energie et retour (qualitatif, quantitatif) vers l'équilibre pour quelques équations cinétiques linéaires ou non linéaires, homogènes et non homogènes (si le temps le permet).

Nicolas Seguin
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle des séminaires
Résumé de l'exposé

Les EDP non linéaires de type hyperbolique admettent naturellement des solutions qui, quelle que soit la régularité de la donnée initiale, peuvent devenir discontinues en temps fini. La question se pose alors de la définition des solutions au-delà de ce temps. Pour cela, on fait naturellement appel à la notion de solution faible. On verra que celle-ci ne garantit pas l'unicité et qu'un mécanisme de sélection est à ajouter. Une des méthodes consiste à se baser sur l'utilisation de l'entropie et à imposer sa décroissance. On verra comment en déduire la stabilité et l'unicité des solutions, dites faibles et entropiques, mais aussi quelques limites (actuelles ?) de cette approche.

Virgile Robbe
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Résumé de l'exposé

On s’intéressera à la théorie spectrale des opérateurs non-autoadjoints et notamment au lien avec les semi-groupes. On verra que le spectre n'est pas la bonne notion pour étudier de tels opérateurs et on introduira la notion de pseudo-spectre.

Fathi Ben Aribi
Etablissement de l'orateur
Jussieu
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle de séminaires
Résumé de l'exposé

L'invariant d'Alexander L2 est un invariant de nœuds introduit par Li et Zhang en 2006, que l'on peut voir comme une certaine torsion L2 sur un complexe de chaînes L2 associé à l'extérieur du nœud. Il peut aussi être construit depuis une présentation du groupe du nœud, à l'aide du calcul de Fox, similairement au polynôme d'Alexander. Dans mon exposé je présenterai cette construction après quelques rappels sur les invariants de nœuds et la théorie des invariants L2, puis je présenterai plusieurs propriétés de l'invariant d'Alexander L2, notamment le fait qu'il détecte le nœud trivial.

Jordane Mathé
Etablissement de l'orateur
Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle Eole
Résumé de l'exposé

Sur la base d'expériences de laboratoire pour la compréhension de phénomènes géophysiques, je propose un modèle couplant les équations d'écoulement d'un fluide de Bingham avec une loi de transport diffusif /via/ sa rhéologie. Je démontrerai l'existence d'une solution faible (au moins) pour ce modèle, pour ensuite expliquer un nouveau schéma de résolution numérique pour les fluides à seuil et donner quelques résultats récents de simulation d'écoulements-types.