type actualité

Colloquium Jean-Yves Welschinger jeudi 14 mars 2013

Date de début de l'actualité
09-01-2013 09:30
Date de fin de l'actualité
15-03-2013 08:30

Le colloquium Jean-Yves Welschinger de l'Université de Lyon 1 aura lieu le jeudi 14 mars 2013 à 17h00 - Salle des séminaires.

Affiche

comments

Contact pour l'enseignement
Laurent Piriou (laurent.piriou@univ-nantes.fr)
Contact pour la recherche
Frédéric Hérau (frederic.herau@univ-nantes.fr)
Date d'embauche
date de début de Période de publicité
Description de l'emploi

Le département de Mathématiques et le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray recrutent en 2013 un Maître de Conférence en 25ème section, avec pour profil EDP et Géométrie. (+infos)

Profil recherche

Le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray couvre un large spectre des mathématiques. L’analyse en particulier est un domaine transverse à plusieurs équipes et de nombreux thèmes sont abordés : l’analyse des EDP non linéaires (Systèmes Hamiltoniens en dimension infinie, systèmes hyperboliques, …), l’analyse semiclassique et la théorie spectrale, l’analyse globale sur les variétés. L'ensemble de ces axes de recherche est très dynamique (projets ANR, GDR CNRS).

Nous cherchons à renforcer l’équipe « EDP et Physique Mathématique », notamment à l’interface des thèmes physique mathématique et analyse globale.

Profil enseignement

Le maître de conférence recruté devra intervenir dans les nombreux enseignements assurés par le Département de mathématiques : d'une part dans les enseignements traditionnels en Licence 1-2-3 (analyse, algèbre, géométrie, probabilités), d'autre part des modules plus spécialisés au niveau Master (analyse, géométrie) et dans le cadre de préparations aux concours d'enseignants des collèges et lycées (CAPES et Agrégations de mathématiques).

Poste pourvu
OUI
Type d'emploi
Nom de l'auteur
Barbaroux
Prénom de l'auteur
Jean-Marie
Thèse de doctorat ou HDR
Date de soutenance

Les électrons dans les atomes lourds, en particulier ceux qui sont proches du noyau, sont soumis à des effets relativistes importants. Il est nécessaire de prendre en compte ces effets si l'on veut, par exemple, décrire précisément les niveaux d'énergies des atomes. L'étude des modèles atomiques quantiques relativistes remonte aux travaux fondateurs de P.A.M. Dirac, dès 1928. Ses travaux ont permis d'anticiper la découverte des antiparticules. En effet, le hamiltonien quantique qu'il obtient pour l'atome d'hydrogène n'a de sens physique que si l'on peut interpréter ses énergies négatives comme celles d'une mer infinie de particules virtuelles. Un « trou » dans le spectre des énergies négatives est alors interprété comme l'apparition d'une anti-particule : le positron. Peu après, en 1938, pour étudier les atomes à plusieurs électrons Swirles propose un modèle d'approximation qui donnera lieu aux fameuses équations de Dirac-Fock. Cette approche qui est auto-consistante, et pour laquelle les équations obtenues sont non linéaires, permet une étude numérique dont les résultats sont en très bon accord avec les mesures expérimentales. Pour autant, la motivation physique de cette approche reste incomplète. Elle s'appuie essentiellement sur l'analogue non relativiste des modèles atomiques quantiques, mais ne tient pas compte de l'interprétation de Dirac. De plus, le lien des équations de Dirac-Fock avec l'approche théorique donnée par l'électrodynamique quantique (QED) reste à établir clairement. En particulier, en QED, la question de la définition d'un espace qui décrit les états électroniques reste posée. Le travail présenté ici est une tentative d'apporter quelques réponses mathématiques rigoureuses sur ces problèmes. Nous commencerons par construire une famille de fonctionnelles à partir du hamiltonien formel de la QED qui dépendra du choix de l'espace à un électron. On se placera dans l'approximation de Hartree-Fock. On étudiera alors le problème de la stabilité, celui de l'existence de minima pour ces fonctionnelles (avec ou sans condition de charge totale fixée). On se consacrera ensuite à l'exposé des résultats obtenus qui permettent de comparer les deux approches : « Equations de Dirac-Fock » et « QED dans l'approximation de Hartree-Fock ». On distinguera en particulier le cas des couches pleines qui conduit aux mêmes résultats dans les deux cas, tout au moins pour des constantes de couplages faibles.

comment

Nom de l'auteur
Nicoleau
Prénom de l'auteur
François
Thèse de doctorat ou HDR
Date de soutenance

Les travaux de recherche exposés dans cette habilitation sont essentiellement basés sur l'étude mathématique d'un système physique électromagnétique, le fil directeur étant le phénomène de Aharonov-Bohm. On commence par faire l'analyse semiclassique du propagateur (ou noyau intégral du groupe unitaire du système) à temps petit. Cette étude permet de faire apparaître l'effet Aharonov-Bohm comme une perturbation de phase du propagateur, due à la circulation du potentiel magnétique le long d'orbites classiques situées en dehors du champ magnétique. Nous passons ensuite à l'étude de la diffusion quantique d'un système électromagnétique. Dans ce cas-là, la situation est totalement différente du cas potentiel électrostatique seul : un champ magnétique même a support compact peut engendrer un potentiel magnétique ne dépassant la décroissance coulombienne, et donc a priori à longue portée. Nous démontrons l'existence et la complétude des opérateurs d'ondes (déjà obtenues par Loss et Thaller) à l'aide d'une méthode stationnaire. Cette nouvelle approche permet l'étude des matrices de diffusion grâce à une formule de représentation adaptée. Nous verrons que le spectre essentiel des matrices de diffusion peut recouvrir le cercle unité, comme l'ont démontré Roux et Yafaev. Cette situation est complètement nouvelle : dans le cas d'une perturbation électrostatique a courte portée, la matrice de diffusion est une perturbation compacte de l'identité. Nous ferons ensuite l'étude du problème de diffusion inverse à l'aide d'une approche stationnaire. Il s'agit d'une méthode nouvelle, simple et robuste, proche d'une idée due à Isozaki et Kitada. L'idée est d'introduire dans la définition des opérateurs d'onde un modificateur, type opérateur Fourier intégral, qui permet d'obtenir très facilement l'asymptotique à haute énergie de l'opérateur de diffusion. Notons que cette approche permet également de traiter le cas longue portée. Nous généralisons ainsi les résultats obtenus par Enss et Weder dans le cas d'opérateur de Schrödinger avec potentiel électrostatique seul, à l'aide d'une méthode dépendant du temps. Le problème de diffusion directe et inverse dans le cas d'opérateurs de Schrödinger avec obstacle convexe est étudié dans le but de modéliser le phénomène de Aharonov-Bohm. En dimension supérieure à 3, l'opérateur de diffusion caractérise le potentiel électrique et le champ magnétique. En dimension 2, par contre, nous donnons une condition nécessaire d'obstruction liée à une quantification du flux magnétique. Nous étudions ensuite un problème de diffusion inverse dans le cas où l'opérateur de diffusion est localisé près d'une énergie fixée. Nous montrons que l'approche stationnaire déjà utilisée est tout a fait appropriée pour traiter ce problème (et même le cas longue portée) en effectuant un changement d'échelle et en utilisant des paquets d'onde soigneusement choisis. Nous retrouvons ainsi l'asymptotique complète du potentiel électrostatique a l'infini. Ces résultats sont proches de ceux obtenus par Joshi et Sa Barreto utilisant des techniques assez sophistiquées à la Melrose-Zworski, d'opérateur Fourier intégraux et de distributions Lagrangiennes. Nous étudions également un problème de diffusion inverse pour des Hamiltoniens avec un champ électrique constant (effet Stark) et un potentiel à courte portée générique. Nous montrons qu'en dimension supérieure ou égale à trois, l'opérateur de diffusion caractérise le potentiel. Ce résultat est obtenu à l'aide de la méthode dépendant du temps de Enss-Weder et généralise un théorème dû a Weder qui supposait une décroissance plus forte du potentiel électrostatique. Enfin, nous étudions un problème de diffusion inverse pour un Hamiltonien libre avec potentiel répulsif. Nous montrons que sous des hypothèses convenables de décroissance du potentiel électrostatique, la perturbation est uniquement déterminée par l'asymptotique à haute énergie de l'opérateur de diffusion.

comment

Nom de l'auteur
Colin
Prénom de l'auteur
Vincent
Thèse de doctorat ou HDR
Date de soutenance

On s'intéresse aux propriétés remarquables des structures de contact sur les variétés de dimension 3

mots-clés : géometrie – contact – symplectique – topologie

comment

Ludovic Marquis
Etablissement de l'orateur
Université de Rennes 1
Date et heure de l'exposé
Résumé de l'exposé

Dans les années 60, Vinberg a décrit comment à partir d'un polyèdre projectif muni de réflexions projectives, on pouvait construire un ouvert convexe $\Omega$ sur lequel le groupe de Coxeter $W$ associé au polyèdre agissait. Vinberg a donné une CNS pour que l'action de $W$ sur $\Omega$ soit cocompact. Je donnerai une CS pour que l'action de $W$ sur $\Omega$ soit de covolume fini, ou convexe-cocompact.

Cristiano Spotti
Etablissement de l'orateur
IHES
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle de séminaires
Résumé de l'exposé

By "adding degenerations", the moduli spaces of Kähler-Einstein (K-polystable) Fano manifolds should admit the structure of a projective variety. In this talk, I will explain the expected picture, focusing on the understood two dimensional case of Del Pezzo surfaces (joint work with Yuji Odaka and Song Sun).

Georgios Dimitroglou Rizell
Etablissement de l'orateur
Université Libre de Bruxelles
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle des Séminaires
Résumé de l'exposé

We show that pseudo-holomorphic polygons in a Liouville-domain can be lifted to the symplectization of its contactization. In particular, Legendrian contact homology may equivalently be defined by counting either of these objects. We use this fact to prove an isomorphism between the linearized Legendrian contact homology induced by an exact Lagrangian filling and the singular homology of the filling, a result which was first conjectured by Seidel.