Séminaire de topologie, géométrie et algèbre (archives)

Susanna Zimmermann
Etablissement de l'orateur
Université d'Angers
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Salle Eole
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Le groupe de Cremona est le groupe des transformations birationnelles du plan projectif. On peut voir le plan projectif comme variété complexe ou réelle, et par conséquence on regarde le groupe de Cremona complexe ou le groupe Cremona réel. Le premier n’a pas de morphisme non-trivial vers un groupe fini, par contre, le deuxième a un nombre dénombrable de morphismes surjectifs vers le groupe d’ordre 2. Dans cet exposé j’aimerais discuter ce phénomène et l'envisager sur d’autres corps de base.

Etablissement de l'orateur
LMJL
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Nicolas Dutertre
Etablissement de l'orateur
Université d'Angers
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Salle Eole
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On relie les courbures de Lipschitz-Killing d’un ensemble définissable de R^n aux volumes des images polaires génériques. Pour les sous-variétés lisses de R^n, de tels résultats ont été établis par Langevin et Shifrin (Amer. J. Math, 1982).

On donne ensuite des versions infinitésimales de ces résultats. En corollaire, on obtient une relation entre les invariants polaires de Comte et Merle et les densités des images polaires génériques.

Erwan Brugallé
Etablissement de l'orateur
LMJL
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Salle des séminaires
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Les invariants de Welschinger sont les analogues réels des invariant de Gromov-Witten en genre 0, et fournissent des bornes inférieures non triviales en géométrie énumérative réelle. Leur calcul et étude dans le cas des surfaces algébriques rationnelles réelles est toujours un problème d'actualité. Toutes ces surfaces, à déformation près, sont obtenues à partir de CP^2 et CP^1*CP^1 à l'aide de seulement deux opérations: éclatement et chirurgie le long d'une sphère lagrangienne réelle. Ainsi, comprendre le comportement des invariants de Welschinger par ces deux opérations permettrait de ramener l'étude d'une surface rationnelle réelle quelconque à celle de deux surfaces déjà bien étudiées. J'expliquerai dans cet exposé comment traiter le cas d'une chirurgie le long d'une sphère lagrangienne réelle. Allié à des calculs antérieurs, ce travail permet en particulier le calcul des invariants de Welschinger de toutes les surfaces de del Pezzo réelles. Je rappellerai les définitions nécessaires à la compréhension des paragraphes précédents.

Yonatan Harpaz
Etablissement de l'orateur
IHES
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Salle Eole
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The notion of Quillen cohomology, first defined by Quillen in his seminal book and later extended to include coefficients in spectra, is a universal form of cohomology which enjoys a wide range of applications: it features in obstruction theories and spectral sequences abutting to mapping spaces, controls deformations of objects in the relevant contexts and tends to appear in moduli problems classifying objects realizing a given cohomological invariant. In this talk we will describe an approach to the computation of Quillen cohomology of categories enriched in a well behaved model category S. When S is the category of simplicial sets one recovers a model for the theory of oo-categories, in which case our computation identifies the Quillen cohomology of an oo-category C as the cohomology of spectrum valued functors on the twisted arrow category of C. When S is the category of marked simplicial sets one recovers a model for the theory of (oo,2)-categories, in which case our computation identifies the Quillen cohomology of an (oo,2)-category C with the cohomology of spectrum valued functors indexed by what we call the twisted 2-cell category of C. These results can be used to give explicit and computable obstruction theories for problems such as lifting homotopy commutative diagrams (in either a 1-categorical or a 2-categorical setting). This is joint work with Joost Nuiten and Matan Prasma.

Somnath Basu (Kolkata)
Etablissement de l'orateur
Indian Institute of Science Education & Research
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Salle Eole
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We shall discuss the enumerative problem of counting the number of complex curves (in complex projective space of dimension 2) which pass through the requisite number of generic points and has a prescribed singularity at one point. Our exposition will be from a topological point of view via the ubiquitous Euler class.

Farhad Babaee (Fribourg)
Etablissement de l'orateur
Université de Fribourg
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Salle Eole
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Demailly (2012) showed that the Hodge conjecture is equivalent to the statement that any (p,p)-dimensional closed current with rational cohomology class can be approximated by linear combinations of integration currents; Moreover, the statement that any (p,p)-dimensional closed current with rational cohomology class can be approximated by linear combinations of integration currents; Moreover, the statement that all strongly positive currents with rational cohomology class can be approximated by positive linear combinations of integration currents, can be viewed as a strong version of the Hodge conjecture (1982). In this talk, I will explain the construction of a current which does not verify the latter statement on a toric variety, where the Hodge conjecture is known to hold. The example belongs to the family of `complex tropical currents', which we extend their framework to toric varieties, discuss their extremality properties, and express their cohomology classes as recession fans of their underlying tropical varieties. Finally, the counter-example will be the tropical current associated to a 2-dimensional balanced subfan of a 4-dimensional toric variety, whose intersection form does not have the right signature in terms of the Hodge index theorem. This is a joint work with June Huh.

Etablissement de l'orateur
LMJL
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