Séminaire de topologie, géométrie et algèbre (archives)

Enrica Floris
Etablissement de l'orateur
Poitiers
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
salle des séminaires
Résumé de l'exposé

Van de Ven a démontré en 1959 que les sous-variétés de l'espace projectif dont la suite du fibré normal est scindée sont des sous-espaces linéaires. Dans cet exposé j'expliquerai une généralisation de ce résultat aux variétés homogènes rationnelles : une sous-variété d'une variété homogène rationnelle dont la suite du fibré normal est scindée est une variété homogène rationnelle. Il s'agit d'un travail en collaboration avec Andreas Höring.

Jean-Baptiste Campesato
Etablissement de l'orateur
LAREMA Angers
Date et heure de l'exposé
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salle des séminaires
Résumé de l'exposé

Cet exposé portera sur une version semi-algébrique du problème de prolongement de Whitney : si une fonction semi-algébrique f:X→ℝ définie sur un fermé X⊂ℝⁿ admet un prolongement F:ℝⁿ→ℝ de classe Cᵐ, alors admet-elle nécessairement un prolongement de classe Cᵐ qui soit aussi semi-algébrique ?

Après quelques rappels sur la géométrie semi-algébrique, je présenterai les résultats positifs connus à ce jour : pour les fonctions de classe C¹ (Aschenbrenner-Thamrongthanyalak), dans le plan (Fefferman-Luli) et pour n et m quelconques mais avec une perte de régularité (travail en collaboration avec E. Bierstone et P. Milman).

Frédéric Bourgeois
Etablissement de l'orateur
Laboratoire de Mathématiques d'Orsay
Date et heure de l'exposé
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Salle des séminaires
Résumé de l'exposé

L’étude des sous-variétés legendriennes modulo isotopie legendrienne est un thème central en géométrie de contact. Pour construire des invariants homologiques fins pour d’importantes classes de telles sous-variétés, trois approches sont disponibles : les courbes holomorphes, les familles génératrices et les faisceaux. La première approche donne lieu à des structures algébriques plus complexes et qui nécessitent un choix d’augmentation pour en extraire des invariants calculables. Ces trois approches devraient être équivalentes, mais cela n’est établi par calcul combinatoire qu’en petite dimension. En vue d’attaquer cette question en toute dimension, on construit par analyse géométrique un foncteur depuis la catégorie des augmentations vers la catégorie dérivée des faisceaux. Le but de cet exposé est d’expliquer tout cela d’une manière abordable pour les non spécialistes. Il s’agit d’un travail en cours avec Claude Viterbo.

Jean-François Barraud
Etablissement de l'orateur
Institut de Mathématiques de Toulouse
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Salle des séminaires
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Une hypersurface $S$ (qu'on supposera toujours compacte) d'une variété symplectique $(W,\omega)$ porte un feuilletage naturel appelé feuilletage caractéristique. Une question classique est de savoir si ce feuilletage a au moins une feuille fermée.

Dans $R^{2n}$ par exemple, si $S$ est de type contact, on sait depuis les travaux de C. Viterbo que la conjecture de Weinstein est vraie, c'est à dire qu'il existe toujours au moins une caracéristique fermée sur $S$. Si $S$ n'est pas de type contact, on sait qu'elle peut ne pas avoir de caractéristique fermée, mais un résultat célèbre de Zehnder et Struwe montre qu'il y en a "presque sûrement" dans le sens suivant: une hypersurface $S={ H=c }$ donnée comme niveau d'un Hamiltonien propre $H$ a la propriété d'existence presque sûre de caractéristique fermée si, pour presque tout niveau $c'$ dans un voisinage de $c$, l'hypersurface $S'={ H=c' }$ porte une caractéristique fermée.

La question initiale se décline alors pour l'existence presque sûre:

Q1: Pour une hypersurface donnée $S$ dans $W$, à quelle condition a-t-elle cette propriété d'existence presque sûre?

Q2: A quelle condition sur $W$ est-ce que toutes les hypersurfaces compactes de $W$ ont cette propriété d'existence presque sûre?

Le but de l'exposé est de présenter des réponses à ces deux questions quand $W=T^*Q$ est un cotangent, et d'expliquer comment l'homologie de Floer "à coefficients locaux enrichis" peut-être utilisée pour cela.

Yuan Yao
Etablissement de l'orateur
IMJ-PRG Sorbonne
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https://fabiogironella.com/seminaire_tga/24_07_04_yuan_yao.txt

Marco Mazzuchelli
Etablissement de l'orateur
ENS Lyon
Date et heure de l'exposé
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salle des séminaires
Résumé de l'exposé

A compact invariant set of a flow is called locally maximal when it is the largest invariant set in some neighborhood. In this talk, based on joint work with Erman Cineli, Viktor Ginzburg, and Basak Gürel, I will present a "forced existence" result for the closed orbits of certain Reeb flows on spheres of arbitrary odd dimension:

  • If the contact form is non-degenerate and dynamically convex, the presence of a locally maximal closed orbit implies the existence of infinitely many closed orbits.

  • If the locally maximal closed orbit is hyperbolic, the assertion of the previous point also holds without the non-degeneracy and with a milder dynamically convexity assumption.

These statements extend to the Reeb setting earlier results of Le Calvez-Yoccoz for surface diffeomorphisms, and of Ginzburg-Gürel for Hamiltonian diffeomorphisms of certain closed symplectic manifolds.

Stéphane Guillermou
Etablissement de l'orateur
LMJL
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Le "square peg problem" est la question de savoir s'il existe sur toute courbe de Jordan quatre points qui forment un carré. Cette question a été résolue dans le cas d'une courbe de Jordan de longueur finie par Greene et Lobb sous la condition que la courbe soit contenue dans un disque d'aire deux fois l'aire entourée par la courbe. On verra comment aborder le problème avec des invariants spectraux et montrer le résultat pour une courbe de longueur finie quelconque.