type actualité

Journée Nantes-Rennes 31 janvier 2013

Date de début de l'actualité
10-01-2013 09:45
Date de fin de l'actualité
31-01-2013 17:45

La journée Nantes-Rennes 2013 aura lieu le jeudi 31 janvier Salle du conseil de l'ENS Cachan-Bretagne (Campus de Ker Lann).

Programme et inscriptions

Jean-Yves Welschinger
Etablissement de l'orateur
Université de Lyon 1
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle de séminaires
Résumé de l'exposé

Combien de racines réelles possède en moyenne un polynôme réel de degré d ? Une première réponse fut apportée par M. Kac dans les années 40 et pour une mesure différente par A. Edelman et E. Kostlan ou M. Shub et S. Smale dans les années 90. Si l’on considère des polynômes à plusieurs variables, on peut de la même façon estimer les nombres de Betti moyens de leurs lieux d’annulation dans l’espace affine. Je discuterai notre travail en commun avec Damien Gayet sur ce sujet.

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Contact pour l'enseignement
Laurent Piriou (laurent.piriou@univ-nantes.fr)
Contact pour la recherche
Christophe Berthon (christophe.berthon@univ-nantes.fr)
Date d'embauche
date de début de Période de publicité
Description de l'emploi

Le département de Mathématiques et le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray recrutent en 2013 un Maître de Conférence en 26ème section, avec pour profil Modélisation, Analyse numérique, Calcul Scientifique. (+ d'infos)

Profil recherche

Un groupe de chercheurs en Analyse Numérique existe au sein du Laboratoire de mathématiques Jean Leray [LMJL] : en septembre 2011, il était constitué de huit membres permanents (trois PR, cinq MC) et de six doctorants, avec des invités de moyenne ou longue durée. Les thèmes de recherche développés dans ce groupe concernent des problèmes aux interfaces avec la physique : environnement, mécanique des fluides, biomédical, problèmes inverses. Le Laboratoire souhaite recruter un Maître de Conférences afin de renforcer ce potentiel de recherche.

Le maître de conférences recruté devra avoir de bonnes connaissances en méthodes numériques et en analyse des ÉDP. Il est souhaité qu'il ait déjà traité des applications issues de la physique complexe pour s'intégrer dans les thématiques de recherche existantes au sein de ce groupe Analyse Numérique et éventuellement en interaction avec des membres de l’équipe d’Analyse travaillant dans des thématiques connexes. Sur ces problèmes, il est attendu pour des recherches en modélisation, analyse des EDP, développement de schémas numériques adaptés et leur implémentation.

Le LMJL est associé fortement au Master de mathématiques de l'Université de Nantes : le maître de conférences interviendra dans l'option Calcul scientifique de sa spécialité Ingénierie mathématique, notamment par l'encadrement de stagiaires engagés dans ce parcours. Il contribuera aussi aux stages de recherche pour étudiants de Licence 3 accueillis par le Laboratoire.

Profil enseignement

Le maître de conférence recruté viendra renforcer l'équipe des enseignants qui interviennent dans différentes unités d'enseignement de mathématiques appliquées et plus particulièrement en analyse numérique.

Il sera amené à intervenir dans les nombreuses formations assurées par le Département de mathématiques : les enseignements traditionnels de licence 1-2-3 (analyse, algèbre), l'analyse numérique en licence 2-3, et plus particulièrement les modules spécialisés au niveau master (analyse numérique, analyse des équations aux dérivées partielles, méthodes d'éléments et de volumes finis, optimisation) et l'encadrement de stages en licence 3 et en master. Il pourra aussi intervenir dans le cadre de la préparation à l'épreuve de modélisation du concours de l'agrégation externe de mathématiques.

Poste pourvu
OUI
Type d'emploi
Geoffrey Powell
Etablissement de l'orateur
Université d'Angers
Date et heure de l'exposé
Lieu de l'exposé
Salle des séminaires
Résumé de l'exposé

J'introduirai des sous-quotients fondamentaux obtenus à partir d'un multi-complexe de Koszul et j'en démontrerai une propriété d'annulation. Ensuite j'expliquerai les conséquences cohomologiques profondes de cette propriété, notamment dans le calcul de la cohomologie (généralisée) de produits finis de l'espace projectif infini réel.

type actualité

Colloquium Jean-Yves Welschinger jeudi 14 mars 2013

Date de début de l'actualité
09-01-2013 09:30
Date de fin de l'actualité
15-03-2013 08:30

Le colloquium Jean-Yves Welschinger de l'Université de Lyon 1 aura lieu le jeudi 14 mars 2013 à 17h00 - Salle des séminaires.

Affiche

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Contact pour l'enseignement
Laurent Piriou (laurent.piriou@univ-nantes.fr)
Contact pour la recherche
Frédéric Hérau (frederic.herau@univ-nantes.fr)
Date d'embauche
date de début de Période de publicité
Description de l'emploi

Le département de Mathématiques et le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray recrutent en 2013 un Maître de Conférence en 25ème section, avec pour profil EDP et Géométrie. (+infos)

Profil recherche

Le Laboratoire de Mathématiques Jean Leray couvre un large spectre des mathématiques. L’analyse en particulier est un domaine transverse à plusieurs équipes et de nombreux thèmes sont abordés : l’analyse des EDP non linéaires (Systèmes Hamiltoniens en dimension infinie, systèmes hyperboliques, …), l’analyse semiclassique et la théorie spectrale, l’analyse globale sur les variétés. L'ensemble de ces axes de recherche est très dynamique (projets ANR, GDR CNRS).

Nous cherchons à renforcer l’équipe « EDP et Physique Mathématique », notamment à l’interface des thèmes physique mathématique et analyse globale.

Profil enseignement

Le maître de conférence recruté devra intervenir dans les nombreux enseignements assurés par le Département de mathématiques : d'une part dans les enseignements traditionnels en Licence 1-2-3 (analyse, algèbre, géométrie, probabilités), d'autre part des modules plus spécialisés au niveau Master (analyse, géométrie) et dans le cadre de préparations aux concours d'enseignants des collèges et lycées (CAPES et Agrégations de mathématiques).

Poste pourvu
OUI
Type d'emploi
Nom de l'auteur
Barbaroux
Prénom de l'auteur
Jean-Marie
Thèse de doctorat ou HDR
Date de soutenance

Les électrons dans les atomes lourds, en particulier ceux qui sont proches du noyau, sont soumis à des effets relativistes importants. Il est nécessaire de prendre en compte ces effets si l'on veut, par exemple, décrire précisément les niveaux d'énergies des atomes. L'étude des modèles atomiques quantiques relativistes remonte aux travaux fondateurs de P.A.M. Dirac, dès 1928. Ses travaux ont permis d'anticiper la découverte des antiparticules. En effet, le hamiltonien quantique qu'il obtient pour l'atome d'hydrogène n'a de sens physique que si l'on peut interpréter ses énergies négatives comme celles d'une mer infinie de particules virtuelles. Un « trou » dans le spectre des énergies négatives est alors interprété comme l'apparition d'une anti-particule : le positron. Peu après, en 1938, pour étudier les atomes à plusieurs électrons Swirles propose un modèle d'approximation qui donnera lieu aux fameuses équations de Dirac-Fock. Cette approche qui est auto-consistante, et pour laquelle les équations obtenues sont non linéaires, permet une étude numérique dont les résultats sont en très bon accord avec les mesures expérimentales. Pour autant, la motivation physique de cette approche reste incomplète. Elle s'appuie essentiellement sur l'analogue non relativiste des modèles atomiques quantiques, mais ne tient pas compte de l'interprétation de Dirac. De plus, le lien des équations de Dirac-Fock avec l'approche théorique donnée par l'électrodynamique quantique (QED) reste à établir clairement. En particulier, en QED, la question de la définition d'un espace qui décrit les états électroniques reste posée. Le travail présenté ici est une tentative d'apporter quelques réponses mathématiques rigoureuses sur ces problèmes. Nous commencerons par construire une famille de fonctionnelles à partir du hamiltonien formel de la QED qui dépendra du choix de l'espace à un électron. On se placera dans l'approximation de Hartree-Fock. On étudiera alors le problème de la stabilité, celui de l'existence de minima pour ces fonctionnelles (avec ou sans condition de charge totale fixée). On se consacrera ensuite à l'exposé des résultats obtenus qui permettent de comparer les deux approches : « Equations de Dirac-Fock » et « QED dans l'approximation de Hartree-Fock ». On distinguera en particulier le cas des couches pleines qui conduit aux mêmes résultats dans les deux cas, tout au moins pour des constantes de couplages faibles.

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Nom de l'auteur
Nicoleau
Prénom de l'auteur
François
Thèse de doctorat ou HDR
Date de soutenance

Les travaux de recherche exposés dans cette habilitation sont essentiellement basés sur l'étude mathématique d'un système physique électromagnétique, le fil directeur étant le phénomène de Aharonov-Bohm. On commence par faire l'analyse semiclassique du propagateur (ou noyau intégral du groupe unitaire du système) à temps petit. Cette étude permet de faire apparaître l'effet Aharonov-Bohm comme une perturbation de phase du propagateur, due à la circulation du potentiel magnétique le long d'orbites classiques situées en dehors du champ magnétique. Nous passons ensuite à l'étude de la diffusion quantique d'un système électromagnétique. Dans ce cas-là, la situation est totalement différente du cas potentiel électrostatique seul : un champ magnétique même a support compact peut engendrer un potentiel magnétique ne dépassant la décroissance coulombienne, et donc a priori à longue portée. Nous démontrons l'existence et la complétude des opérateurs d'ondes (déjà obtenues par Loss et Thaller) à l'aide d'une méthode stationnaire. Cette nouvelle approche permet l'étude des matrices de diffusion grâce à une formule de représentation adaptée. Nous verrons que le spectre essentiel des matrices de diffusion peut recouvrir le cercle unité, comme l'ont démontré Roux et Yafaev. Cette situation est complètement nouvelle : dans le cas d'une perturbation électrostatique a courte portée, la matrice de diffusion est une perturbation compacte de l'identité. Nous ferons ensuite l'étude du problème de diffusion inverse à l'aide d'une approche stationnaire. Il s'agit d'une méthode nouvelle, simple et robuste, proche d'une idée due à Isozaki et Kitada. L'idée est d'introduire dans la définition des opérateurs d'onde un modificateur, type opérateur Fourier intégral, qui permet d'obtenir très facilement l'asymptotique à haute énergie de l'opérateur de diffusion. Notons que cette approche permet également de traiter le cas longue portée. Nous généralisons ainsi les résultats obtenus par Enss et Weder dans le cas d'opérateur de Schrödinger avec potentiel électrostatique seul, à l'aide d'une méthode dépendant du temps. Le problème de diffusion directe et inverse dans le cas d'opérateurs de Schrödinger avec obstacle convexe est étudié dans le but de modéliser le phénomène de Aharonov-Bohm. En dimension supérieure à 3, l'opérateur de diffusion caractérise le potentiel électrique et le champ magnétique. En dimension 2, par contre, nous donnons une condition nécessaire d'obstruction liée à une quantification du flux magnétique. Nous étudions ensuite un problème de diffusion inverse dans le cas où l'opérateur de diffusion est localisé près d'une énergie fixée. Nous montrons que l'approche stationnaire déjà utilisée est tout a fait appropriée pour traiter ce problème (et même le cas longue portée) en effectuant un changement d'échelle et en utilisant des paquets d'onde soigneusement choisis. Nous retrouvons ainsi l'asymptotique complète du potentiel électrostatique a l'infini. Ces résultats sont proches de ceux obtenus par Joshi et Sa Barreto utilisant des techniques assez sophistiquées à la Melrose-Zworski, d'opérateur Fourier intégraux et de distributions Lagrangiennes. Nous étudions également un problème de diffusion inverse pour des Hamiltoniens avec un champ électrique constant (effet Stark) et un potentiel à courte portée générique. Nous montrons qu'en dimension supérieure ou égale à trois, l'opérateur de diffusion caractérise le potentiel. Ce résultat est obtenu à l'aide de la méthode dépendant du temps de Enss-Weder et généralise un théorème dû a Weder qui supposait une décroissance plus forte du potentiel électrostatique. Enfin, nous étudions un problème de diffusion inverse pour un Hamiltonien libre avec potentiel répulsif. Nous montrons que sous des hypothèses convenables de décroissance du potentiel électrostatique, la perturbation est uniquement déterminée par l'asymptotique à haute énergie de l'opérateur de diffusion.

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